Bienvenue sur notre page FAQ consacrée aux Earthships ! Découvrez les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur ces maisons durables et autosuffisantes, dans le cadre de nos activités. Explorez les sections pour en apprendre davantage sur la construction, le choix du terrain ou encore l’organisation de chantier inspiré des Earthships.
LE CHOIX DU TERRAIN
Il est crucial de prendre en compte l’orientation et d’éviter le masque solaire indésirable. L’orientation solaire idéale pour une maison Earthship est généralement sud-est à 15 degrés. Cette orientation spécifique est privilégiée pour plusieurs raisons importantes.
Tout d’abord, l’orientation sud-est permet à la maison Earthship de bénéficier d’un ensoleillement maximal le matin, lorsque les températures sont généralement plus fraîches. Cela permet de réchauffer la maison naturellement et efficacement dès le début de la journée, réduisant ainsi le besoin de recourir à des sources de chaleur supplémentaires.
En outre, l’orientation sud-est à 15 degrés permet de minimiser le risque de surchauffe excessive de la maison Earthship. Si l’orientation s’éloigne de cette idéale, par exemple vers le sud ou sud-ouest, le risque de surchauffe en été peut augmenter considérablement. En maintenant une légère inclinaison vers l’est, une partie de l’énergie solaire du soir peut être évitée, aidant à maintenir une température intérieure plus confortable.
Il est important de noter que l’orientation idéale peut varier en fonction de la latitude et du climat spécifiques de la région. Dans certaines régions où les températures estivales sont extrêmement élevées, une orientation légèrement différente, comme sud-ouest, doit être évitée pour ne pas avoir une surchauffe excessive, alors que au contraire dans les départements plus au Nord, cette différence serait acceptable. Une analyse approfondie du climat local et des conditions spécifiques du terrain est donc essentielle pour déterminer l’orientation optimale dans chaque cas.
Bien entendu il est également possible d’ajouter des protections solaires extérieures, telles que des auvents ou des brise-soleil, pour réguler davantage l’apport solaire et minimiser les risques de surchauffe. Cependant, il est préférable de choisir une orientation optimale dès le départ pour éviter des coûts supplémentaires liés à l’installation de ces dispositifs.
Le masque solaire se réfère à tout élément, tel qu’un bâtiment, un arbre ou une montagne, qui bloque ou réduit l’accès direct du soleil à la maison. Un bon ensoleillement est essentiel pour le bon fonctionnement de la maison Earthship, en particulier pour le chauffage passif, ainsi que pour les panneaux solaires thermiques et photovoltaïques.
Pour évaluer le masque solaire lors de la visite d’un terrain, il existe désormais des applications mobiles spécialement conçues pour mesurer l’ensoleillement et vérifier la présence de masques solaires potentiels. Ces applications utilisent la réalité augmentée pour superposer des informations sur le paysage réel et indiquer les zones où le soleil est bloqué à différentes heures de la journée et de l’année.
Lorsqu’il s’agit du choix du terrain pour une construction Earthship, la question de la pente est un facteur important à considérer. La différence de coût est grande.
Dans l’idéal, un terrain plat ou légèrement incliné est préférable pour faciliter la construction d’une maison Earthship. Un terrain plat permet une installation plus simple des murs porteurs, minimise l’importance des terrassements, ce qui peut réduire grandement les coûts et les défis de construction. De plus, une surface plane facilite également l’aménagement des jardins et des espaces extérieurs.
Ceci-dit, cela ne signifie pas que les terrains en pente sont exclus pour la construction d’une maison Earthship. Dans certains cas, la pente peut être utilisée à l’avantage de la conception et la maison s’intègre parfaitement dans le paysage. Cependant, des précautions supplémentaires doivent être prises lors de la construction sur un terrain en pente, et ces précautions sont très couteuses en rapport de l’enveloppe globale. Des mesures appropriées de renforcement des murs de soutènement sont nécessaires ainsi que d’évacuation des eaux (de pluie, d’infiltration) doivent également être mises en place pour prévenir les problèmes d’infiltration d’eau et d’érosion dans la maison.
En résumé, bien qu’un terrain plat ou légèrement incliné soit largement préférable pour la construction d’une maison Earthship en raison de la facilité de construction, les terrains en pente peuvent être adaptés avec les mesures appropriées. Une évaluation approfondie du terrain et une planification minutieuse sont essentielles pour garantir la stabilité, l’efficacité énergétique et le succès global de la construction Earthship.
Lors de l’intégration d’un projet dans le terrain, surtout si le terrain et la zone à bâtir est petite, il est primordial de prendre en compte les limites cadastrales avec prudence, car elles peuvent être imprécises ou erronées. Pour garantir la véracité des limites il faut un document à jour, il est recommandé d’effectuer un relevé topographique professionnel. Ce relevé permet d’obtenir des données précises sur la topographie du terrain, ainsi que sur les limites existantes, en utilisant des techniques de mesure précises.
En outre, il est essentiel de se renseigner sur les distances à respecter pour la construction en limite de propriété, conformément aux règles d’urbanisme et aux réglementations locales. Les distances minimales peuvent varier d’une région à l’autre, mais elles sont généralement spécifiées dans le code de l’urbanisme ou les règlements municipaux.
Lors de choix du terrain, il est crucial de prendre en compte la nappe phréatique, car elle peut avoir un impact significatif sur la construction de la plateforme sur laquelle la maison sera érigée. Si la nappe phréatique est proche de la surface et qu’il y a présence d’eau en surface, il est nécessaire de mettre en place une plateforme pour drainer et assurer une base solide pour la construction.
La création d’une plateforme de drainage implique des travaux supplémentaires et représente un coût supplémentaire pour le projet. La nécessité de drainage dépendra de la profondeur de la nappe phréatique, de la perméabilité du sol et des conditions hydrologiques spécifiques du site.
Lors de la visite du terrain, ces facteurs peuvent être évalués visuellement, et il peut également être utile de se renseigner localement auprès du voisinage. Des indices tels que la présence d’eau en surface, de zones humides ou de puits à proximité peuvent donner des indications sur la profondeur de la nappe phréatique et les conditions hydrologiques du site.
Il est également possible d’obtenir des informations sur la présence de la nappe phréatique en consultant la base de données du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) ou d’autres organismes similaires. Ces bases de données fournissent des informations géologiques et hydrogéologiques détaillées sur les différents sites.
LES MATÉRIAUX
PNEUSOL – MUR DE PNEU
Le Pneusol, aussi connu sous le nom de “Tyre Wall” en anglais, est une méthode de construction durable qui consiste à remplir des pneus usagés de terre compactée pour créer des murs porteurs solides.
Il est important de noter que les principales causes de dégradation des pneumatiques sont la lumière (rayons ultraviolets), la forte chaleur, l’ozone et un environnement acide (pH très bas : 1). Cependant, dans un Earthship, les pneus sont utilisés dans des murs complètement enterrés, enduits et protégés, ce qui signifie qu’aucun de ces facteurs détériorants n’est présent. Ainsi, la durabilité des pneus utilisés dans la construction est grandement améliorée.
En optant pour le Pneusol dans la construction de votre Earthship, vous contribuez à la réutilisation responsable des pneus usagés tout en bénéficiant d’une solution robuste et écologique
En France, nous avons le droit d’utiliser la technique du Pneusol (Tyre Wall) dans la construction. Cette méthode a été développée par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) et elle fait partie de la norme NF EN 14475, qui établit les spécifications techniques pour la construction de mur de soutènement utilisé dans les Earthships utilisant des pneus remplis de terre. La norme NF EN 14475 garantit que l’utilisation du Pneusol respecte des critères de qualité, de sécurité et d’efficacité. Elle confirme que cette technique est adaptée pour la construction d’Earthships et qu’elle répond aux normes de construction en vigueur en France.
D’autre part, la technique du Pneusol a été largement adoptée et mise en œuvre dans plusieurs pays à travers le monde. En fin 2004, la technique du Pneusol avait déjà été utilisée dans plus de 1000 ouvrages à travers le monde, couvrant divers pays tels que la France, l’Algérie, les États-Unis, la Suisse,
l’Allemagne, la Roumanie, la Jordanie, le Brésil, le Rwanda, et bien d’autres. Dans tous ces pays, il est donc possible d’utiliser les pneus dans votre projet de construction.
Le découpage du flanc supérieur des pneus présente plusieurs avantages essentiels dans la construction d’un mur de soutènement en Pneusol. Tout d’abord, en permettant un accès complet à l’intérieur du pneu par le dessus, on facilite grandement le processus de remblaiement du mur avec de la terre compactée. Cette ouverture permet l’utilisation d’engins de chantier tels qu’un tractopelle ou une mini-pelle pour remplir les pneus de terre de manière mécanisée, accélérant ainsi la réalisation du mur.
De plus, le découpage du flanc supérieur permet également de mécaniser le compactage de la terre à l’intérieur des pneus. En utilisant une plaque vibrante, une pilonneuse ou un fouloir pneumatique, on assure un tassement optimal du sol, garantissant ainsi la solidité et la stabilité du mur de soutènement.
La présence ou l’absence du flanc supérieur des pneus dans le mur de soutènement n’a qu’un impact mineur sur sa stabilité. Les techniques de renforcement de la stabilité des murs de soutènement ont été développées par le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) pour garantir la solidité et la durabilité des constructions en Pneusol. Les épingles métalliques, les armatures métalliques ou synthétiques en sont quelques exemples.
LE BOIS
Dans nos constructions, nous utilisons plusieurs essences de bois adaptées à leurs environnements spécifiques. Le bois d’œuvre visible autour de la serre bioclimatique est soumis à un environnement humide et chaud, ce qui requiert des essences de bois résistantes. Pour cela, nous privilégions le Douglas, une essence très répandue en France, naturellement classée de résistance 3. Le sapin épicéa n’est pas utilisé dans cette zone, car il serait vulnérable à l’humidité et se dégraderait rapidement avec le temps, en plus d’être sensible aux attaques d’insectes.
En revanche, l’ossature de la charpente et des cloisons est dans un environnement protégé, à l’abri de la vapeur d’eau et des insectes. Nous pouvons donc opter pour un bois moins noble mais plus économique. Le sapin épicéa est utilisé pour les cloisons, car c’est un bois léger et facile à mettre en œuvre. Pour la charpente, nous préférons le bois composite, constitué de poutres en I à base d’épicéa, car l’épaisseur nécessaire d’isolant en toiture rend l’utilisation de bois massif peu pratique et entraînerait un énorme gaspillage de matières premières.
Enfin, l’ossature intérieure de la verrière, qui sépare la maison de l’extérieur, est réalisée en bois stabilisé, plus précisément du Douglas contre-collé. Ce choix garantit la stabilité dans le temps, ce qui est essentiel pour toutes les menuiseries.
Le bois massif apparent situé aux abords de la serre solaire doit être séché à un taux d’humidité d’environ 12%. En effet, ce bois est à la fois visible sur le mur porteur et constitue une partie de l’ossature de la verrière. Pour éviter toute déformation une fois mis en œuvre, nous veillons à ce que ce bois travaille et se déforme le moins possible. Des trous pourraient apparaître sur le mur porteur, et pour la verrière, il y aurait un risque de briser les vitrages.
En revanche, le bois de charpente n’a pas besoin d’être séché. Nous pouvons l’utiliser brut de sciage et “vert”, c’est-à-dire avec son humidité naturelle.
Dans l’ensemble, tous nos bois sont trempés pour recevoir un traitement de résistance de classe 2. C’est essentiel pour assurer la durabilité de l’épicéa dans le temps, ainsi que du douglas, car ce dernier comporte souvent encore de l’aubier. Le bruit des capricornes qui se nourrissent du bois peut être un enfer la nuit, croyez nous ! et un traitement approprié est nécessaire pour éviter tout désagrément.
Il est important de noter que dans certaines scieries, on propose du bois exempt d’aubier, mais il peut quand même être présent dans les pièces de bois. La forte demande mondiale de bois pousse les exploitants forestiers à couper le bois à n’importe quelle saison, ce qui était auparavant évité, on observait même les phases de la lune pour minimiser la présence de sève dans les pièces de bois. Ces pratiques traditionnelles ont malheureusement disparu au fil du temps.
ORGANISATION DE CHANTIER
Le plan d’installation de chantier est l’objet d’une réflexion essentielle utilisé pour organiser et gérer efficacement les activités sur un site de construction. Il fournit des informations sur l’emplacement, la mise en place et les installations nécessaires sur le chantier. Sur un petit chantier il n’est pas nécessaire de le formaliser mais essentiel de penser à toutes ces composantes. Voici les principaux éléments couverts par un plan d’installation de chantier :
Zones et installations : Identifiez les différentes zones du chantier, telles que les zones de stockage, les zones d’entreposage des matériaux, les zones de travail, etc. Pensez également les installations nécessaires, comme la base vie, les sanitaires, les aires de stationnement, etc.
Accès et voies de circulation : Déterminez les voies d’accès et les voies de circulation nécessaires pour les travailleurs, les véhicules et les engins de chantier.
Installations temporaires : Pensez les installations temporaires qui seront nécessaires sur le chantier, telles que les baraquements, les zones de stockage, les aires de chargement/déchargement, etc. Précisez également les besoins en électricité, en eau et en éventuels branchements.
Gestion des déchets : Indiquez les emplacements prévus pour le stockage des déchets sur le chantier. Mettez en place des conteneurs appropriés et prévoyez le retrait réguliers des déchets.
Planification des ressources : Déterminez les besoins en ressources matérielles, telles que les matériaux de construction, les équipements, les outils, etc. Planifiez l’approvisionnement en conséquence pour éviter les retards et les interruptions.
La voie d’accès est généralement considérée comme la première chose à faire sur un chantier en raison de son importance cruciale pour faciliter et soutenir les opérations de construction. Elle est à prévoir dès le début des travaux de terrassement.
Une voie d’accès claire et bien définie permet aux travailleurs, aux véhicules et aux engins de construction de se rendre facilement sur le site. Cela facilite la mobilité, réduit les risques d’embourbement et permet de démarrer rapidement les travaux. La voie d’accès permet aux camions et aux fournisseurs de livrer les matériaux et les équipements nécessaires sur le chantier.
Si le sol est meuble ou instable, il peut être nécessaire de procéder à une excavation et à un nivellement pour obtenir une surface solide et plane. En revanche, si le sol est déjà stable, certaines étapes de préparation peuvent être évitées. Les matériaux couramment utilisés pour remblayer sont les graviers concassés.
Pour un chantier participatif, la mise en place d’une base vie adéquate est essentielle pour assurer le confort, la sécurité et le bien-être des participants. Voici les éléments de base à considérer lors de la création d’une base vie pour un tel chantier :
Zone de rassemblement : Délimitez une zone clairement identifiable et suffisamment spacieuse où les participants peuvent se rassembler, se rencontrer et échanger des informations. Cela peut être une tente, une zone couverte ou un espace ouvert, en fonction des conditions météorologiques et de l’espace disponible.
Zone de repos et de repas : Prévoyez une zone dédiée au repos et aux repas. Vous pouvez installer des tentes, des tables, des chaises et des bancs pour offrir un espace confortable pour les pauses et les repas. Assurez-vous d’avoir suffisamment de sièges et de tables pour accommoder tous les participants.
Installations sanitaires : Assurez-vous de fournir des installations sanitaires appropriées, telles que des toilettes sèches propres et fonctionnelles. Prévoyez également un évier ou un point d’eau pour le lavage des mains, ainsi que la zone de compostage.
Espace de stockage : Prévoyez un espace dédié pour le stockage des outils, des matériaux et des équipements utilisés sur le chantier. Assurez-vous que cet espace est bien organisé et facilement accessible pour faciliter le travail et minimiser les risques de sécurité.
Eau et électricité : Assurez-vous d’avoir un approvisionnement en eau potable suffisant pour tous les participants. Si nécessaire, prévoyez des réservoirs d’eau ou des connexions aux réseaux d’eau locaux. Idem pour l’électricité, assurez-vous d’avoir des prises électriques accessibles pour les besoins tels que l’éclairage ou le chargement d’outils électriques.
Zones de sécurité : Identifiez et marquez clairement les équipements de premiers secours. Assurez-vous que tous les participants sont informés de ces mesures de sécurité et qu’ils y adhèrent. Identifiez l’hôpital le plus proche, prenez contact avec un médecin proche de votre chantier qui pourrait donner les premiers secours.
Il est également important de veiller à la propreté générale de la base vie en encourageant les participants à maintenir un environnement propre et ordonné.
En fournissant une base vie bien organisée et fonctionnelle, vous pouvez créer un environnement propice à un chantier participatif réussi, où les participants peuvent travailler de manière efficace et se sentir à l’aise tout au long de l’expérience.
Le branchement provisoire d’électricité sur un chantier est crucial pour alimenter les outils, les équipements et les installations nécessaires à la réalisation des travaux. C’est l’une des premières opérations à effectuer pour démarrer les travaux.
La plupart des fournisseurs d’énergie proposent désormais des offres de branchement provisoire, ce qui vous permet de choisir celui qui répond le mieux à vos besoins. Une fois votre demande reçue, votre fournisseur sollicitera une prestation technique auprès d’Enedis. En savoir plus sur le site d’Enedis
Le processus de raccordement provisoire se décompose en cinq étapes :
Souscription d’un contrat auprès d’un fournisseur d’énergie : Je signe un contrat avec un fournisseur d’énergie pour obtenir le branchement provisoire.
Préparation de l’intervention avec Enedis : Je planifie l’intervention en coordination avec Enedis, l’entreprise chargée de la distribution d’électricité. Cela permet de définir les détails techniques et les besoins spécifiques pour le branchement provisoire.
Installation du branchement provisoire par Enedis : Enedis procède à l’installation du branchement provisoire sur le site du chantier. Ils mettent en place les équipements nécessaires pour fournir l’électricité de manière temporaire.
Paiement de la prestation au fournisseur d’énergie : Je règle la prestation du branchement provisoire en effectuant le paiement auprès de mon fournisseur d’énergie, conformément aux modalités convenues dans le contrat.
Confirmation de la dépose du branchement provisoire : Une fois les travaux terminés et que le branchement provisoire n’est plus nécessaire, je confirme à Enedis la dépose du branchement provisoire, indiquant ainsi la fin de l’utilisation temporaire de l’électricité.
Lors de la mise en place d’un branchement provisoire sur un chantier, certains matériels doivent être fournis de la part du client : (voir www.moncoffretdechantier.com)
Coffret complet et conforme aux normes NF-C 14-100/15-100 . Un coffret de chantier ou coffret de raccordement.
Câble de liaison réseau
- Mise à la terre
Le raccordement en eau sur un chantier est essentiel pour assurer les besoins en eau potable, l’approvisionnement pour les travaux de construction et les activités liées au chantier. C’est l’une des premières opérations à effectuer pour démarrer les travaux.
Afin de s’abonner à l’eau, le client doit d’abord localiser le distributeur d’eau de sa commune, puis établir un contrat d’approvisionnement en eau en contactant le distributeur par téléphone ou en ligne.
Les démarches à effectuer auprès du distributeur d’eau sont les suivantes :
Présentation des documents requis : Le client doit fournir les documents demandés lors de sa visite auprès du distributeur d’eau.
Demande de devis : Après avoir recueilli tous les éléments nécessaires, le distributeur d’eau réalise une étude de faisabilité et envoie un devis au client.
Obtention des autorisations : Une fois que le devis est accepté, le distributeur d’eau se charge d’obtenir les autorisations nécessaires pour démarrer les travaux. Cela peut inclure la déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) ainsi que l’autorisation de voirie.
Début des travaux : Les travaux sont réalisés par le distributeur d’eau, qui fournit tout le matériel nécessaire, y compris les canalisations et le compteur d’eau. Les tâches comprennent la mise en sécurité du chantier, la réalisation de la tranchée (si nécessaire sur la partie du domaine public), l’installation des canalisations et du compteur d’eau, le terrassement et la remise en état des sols.
Ouverture du compteur d’eau : Il s’agit de la dernière étape, qui peut être effectuée par le distributeur d’eau lui-même ou par une entreprise privée mandatée. Cette étape consiste à activer le compteur d’eau, permettant ainsi l’approvisionnement en eau dans le bâtiment ou le lieu concerné.
Pour raccorder le chantier du côté privé en ce qui concerne le branchement en eau, il est nécessaire de réaliser une installation appropriée. Il faut déterminer l’emplacement où le raccordement en eau sera effectué sur le terrain. Des tranchées doivent être creusées pour permettre le passage des tuyaux d’eau. La profondeur d’enfouissement hors gel est un aspect crucial, notamment si le chantier se poursuit pendant plusieurs années. Cette profondeur peut varier en fonction des conditions climatiques locales, mais généralement, elle est d’au moins 70 cm pour éviter les problèmes liés au gel des canalisations.
Lors du stockage du bois sur un chantier, il est important de faire une distinction entre deux types de bois utilisés : le bois humide, également appelé bois vert, et le bois séché. Alors que le bois vert peut généralement résister aux intempéries, il est essentiel de protéger le bois séché, surtout si le chantier s’étend sur une longue période. Il est important de suivre certaines bonnes pratiques pour garantir sa durabilité et sa sécurité. Voici quelques recommandations à prendre en compte :
Choisissez un emplacement approprié : Pas au milieu de la construction mais très proche, afin de réduire au maximum les temps de manutention. Idéalement, le bois doit être stocké à l’extérieur pour permettre une bonne circulation de l’air.
Évitez le contact direct avec le sol : Placez le bois sur des supports ou des palettes pour éviter qu’il ne soit en contact direct avec le sol. Cela empêchera l’absorption de l’humidité du sol et réduira le risque de pourriture.
Protégez contre l’humidité : Utilisez une bâche ou des tôles de récupération pour protéger le dessus du bois de la pluie, de la neige ou de tout autre facteur d’humidité. Assurez-vous que la couverture est suffisamment étanche et qu’elle ne touche pas directement le bois pour permettre une bonne circulation de l’air.
Favorisez la circulation de l’air : Le bois frais doit être séché correctement pour être utilisé efficacement. Assurez-vous que votre pile de bois permet une bonne circulation de l’air autour des bûches. Évitez de les empiler trop étroitement. Positionnez impérativement des petites lattes entre les bois pour que l’air circule.
Stockez le bois dans un endroit sécurisé : Si vous avez des enfants ou des animaux domestiques, assurez-vous que la zone de stockage du bois est hors de leur portée pour éviter les accidents. Le bois ne doit jamais être stocké sur chant ou debout mais à plat, ou si cela est ponctuellement nécessaire pour la réalisation il faut prendre des précautions de maintient.